Visiter la République dominicaine : le summum des Caraïbes en 8 choses à voir

Que faire en République dominicaine?

Sise sur l’île d’Hispaniola, la République dominicaine est bien plus qu’une simple destination de plages paradisiaques, bien que celles-ci soient indéniablement magnifiques. C’est un pays où les montagnes s’élevant à plus de 3000 mètres d’altitude rencontrent la mer des Caraïbes, offrant une biodiversité impressionnante. Sa position géographique tropicale, située entre la zone de convergence intertropicale et les alizés, offre une variété climatique qui influence les écosystèmes du pays, allant des forêts humides montagneuses aux régions semi-arides. Cela se traduit par une flore et une faune diversifiées, avec une variété d’espèces endémiques qui raviront les amoureux de la nature. De plus, sa situation entre les plaques tectoniques nord-américaine et caraïbe en fait une zone d’intérêt géologique, avec des phénomènes comme les tremblements de terre, présents, mais généralement de faible intensité.

La République dominicaine est une mosaïque culturelle, résultat d’un mélange entre les influences taïnos, africaines et européennes. Ce riche héritage est particulièrement perceptible dans la musique et la danse, le merengue et la bachata étant les emblèmes du pays. Ces rythmes, aux racines africaines, mais aux instruments et mélodies européens, se vivent dans chaque recoin du pays, dans les villes comme à la campagne. La gastronomie dominicaine témoigne également de cette fusion culturelle. Les plats comme le “sancocho“, un ragoût épais, ou le “mangu“, purée de plantains, traduisent les saveurs autochtones, africaines et espagnoles en un délice culinaire. Ce qui marque le plus le voyageur, c’est l’hospitalité dominicaine : une chaleur humaine authentique et un sens inné de la fête.

En matière d’économie et d’infrastructure, la République dominicaine se distingue en tant que l’une des économies les plus dynamiques des Caraïbes, avec un secteur touristique en plein essor. Cependant, ce qui attire vraiment le voyageur, c’est l’équilibre entre le développement et la préservation des trésors naturels et culturels. Les zones côtières offrent des infrastructures modernes tout en préservant le charme et la beauté des paysages. De plus, le pays s’est engagé dans une démarche de tourisme durable, avec des initiatives visant à minimiser l’impact sur l’environnement et à maximiser les avantages pour les communautés locales. Pour le voyageur moderne soucieux de son empreinte, c’est une destination idéale.

Il y a tellement à voir et à faire autre que sur le sable blanc! Alors, par où commencer?


1. Puerto Plata

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Un trésor historique au cœur des Caraïbes

Fondée en 1502 par Christophe Colomb, Puerto Plata est l’une des plus anciennes villes du Nouveau Monde. Nichée le long de la côte nord de la République dominicaine, cette ville est un témoignage vibrant de l’époque coloniale espagnole. Le Fort de San Felipe, construit au XVIe siècle, se dresse encore fièrement, dominant la baie et rappelant aux visiteurs les premiers jours de la colonisation européenne. La zone du “Zona Colonial” présente une architecture qui évoque son passé, avec ses rues pavées, ses maisons aux couleurs pastel et ses balcons en fer forgé, chaque coin reflétant les influences espagnoles et victoriennes.

Beautés naturelles et aventures tropicales

Si l’histoire est le socle de Puerto Plata, la nature en est le joyau. Le mont Isabel de Torres, qui domine la ville du haut de ses 793 mètres, offre une vue panoramique époustouflante. Un téléphérique, le seul de la Caraïbe, emmène les visiteurs au sommet où une gigantesque statue du Christ Rédempteur les accueille à bras ouverts. Au-delà des panoramas, c’est un paradis pour les amoureux de la nature. La “27 Cascades de Damajagua” est un ensemble de chutes et de piscines naturelles où l’on peut nager, sauter ou glisser. Ces formations calcaires, sculptées par des millénaires d’érosion, offrent un terrain de jeu aquatique incomparable pour les amateurs d’aventure.

La mélodie culturelle de la Côte d’Ambre

Puerto Plata n’est pas seulement une destination de plages et de paysages ; c’est aussi un berceau culturel. Connue comme la “Côte d’Ambre” en raison de ses importantes mines d’ambre, la région dispose d’un musée dédié à cette précieuse résine fossile. Le Musée de l’Ambre présente une collection impressionnante de spécimens, certains renfermant des insectes préhistoriques parfaitement conservés. Sur le plan musical, le merengue, emblématique de la République dominicaine, trouve ses racines dans cette région. Les festivals annuels, les danses dans les rues et les bars locaux offrent aux visiteurs une immersion dans ce rythme endiablé, ajoutant ainsi une dimension culturelle profonde à l’expérience de Puerto Plata.


2. Jarabacoa

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La Mecque des aventuriers

Située dans la région montagneuse du Cibao, à une altitude de 529 mètres, Jarabacoa, surnommée “La Cité de l’Éternel Printemps” en raison de ses températures clémentes tout au long de l’année, est un trésor pour les amateurs d’aventure. Ses reliefs variés, composés de hautes montagnes, de forêts de pins luxuriantes et de rivières tumultueuses, en font un terrain de jeu idéal pour la randonnée, le VTT, le rafting et même l’escalade. Le Pico Duarte, le plus haut sommet des Caraïbes, s’élevant à 3 087 mètres, est l’une des destinations de trekking les plus convoitées, offrant une expérience de plusieurs jours à travers des paysages époustouflants et une faune endémique.

Cascade et hydrographie captivante

L’une des caractéristiques hydrographiques les plus impressionnantes de Jarabacoa est sa concentration de cascades majestueuses. La plus célèbre est sans doute la cascade de Jimenoa, qui se divise en deux sections distinctes : Jimenoa Uno et Jimenoa Dos. Ces cascades, alimentées par la rivière Jimenoa, présentent des chutes d’eau spectaculaires qui s’écrasent dans des bassins d’eau cristalline. Baiguate est une autre cascade digne de mention, souvent fréquentée par les amateurs de sensations fortes pour des sauts audacieux depuis ses sommets. Outre ces cascades, la région est traversée par plusieurs rivières, dont la Yaque del Norte, la plus longue du pays, qui serpente sur 296 km et offre des rapides de classe II et III, parfaits pour le rafting.

Culture et tradition en altitude

Au-delà de sa beauté naturelle, Jarabacoa est également un reflet vibrant de la culture dominicaine de montagne. La région est connue pour ses plantations de café, de fraises et de fleurs, avec des exploitations agricoles s’étendant à perte de vue sur les versants montagneux. Les visiteurs ont la possibilité de participer à des visites guidées de ces plantations, découvrant le processus de culture et de récolte, et dégustant des produits frais. Les traditions locales sont profondément enracinées, avec des festivals tels que le “Festival del Cibao” qui mettent en lumière les danses, les chansons et les coutumes de la région. Cette immersion culturelle, combinée à la majesté naturelle de la région, fait de Jarabacoa une destination incontournable pour ceux qui cherchent à découvrir un côté plus authentique et moins exploré de la République dominicaine.


3. Bávaro

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La géographie des rêves

Située à l’est de la République dominicaine, Bávaro est la quintessence d’une destination de plage. Avec ses eaux turquoise qui s’étirent le long de la côte nord-est de Punta Cana, ce lieu est célèbre pour son sable blanc d’une finesse presque poudreuse, dû à la présence de coraux broyés au fil des millénaires. Le littoral s’étire sur près de 10 kilomètres, formant une courbe presque parfaite qui est protégée par une barrière de corail, créant ainsi des conditions idéales pour la baignade, loin des vagues tumultueuses de l’océan.

Richesses sous-marines et écotourisme

Les récifs coralliens qui bordent la plage de Bávaro sont un paradis pour les plongeurs. Ces formations coralliennes, abritant une biodiversité marine exceptionnelle, offrent une visibilité allant jusqu’à 30 mètres lors des bonnes journées. Parmi les espèces à observer, citons les raies pastenagues, les barracudas, ainsi que les coraux cerveaux et éventails qui dansent au rythme des courants. Non loin de là, le parc écologique “Ojos Indígenas”, couvrant plus de 600 hectares, offre une forêt subtropicale humide où des lagons d’eau douce naturels invitent à une baignade rafraîchissante après une randonnée à travers la forêt.

Traditions locales et flavonoïdes cacaotiers

Si la beauté naturelle de Bávaro est indiscutable, sa culture locale est tout aussi fascinante. La région est riche en plantations de cacao, produisant certains des chocolats les plus fins au monde. Les amateurs peuvent visiter ces plantations, apprendre sur les techniques ancestrales de récolte, la fermentation et le séchage des fèves. Plus encore, ils peuvent déguster le chocolat à différentes étapes de sa transformation, du cacao brut jusqu’au produit fini. Ces excursions offrent également l’opportunité d’interagir avec les communautés locales, d’écouter leurs histoires et de comprendre l’importance du cacao dans leur patrimoine et leur économie.


4. Cascade El Limon

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Géologie et mystères d’une chute d’eau

Située au cœur de la péninsule de Samaná, cette cascade, qui culmine à environ 40 mètres, est un résultat direct de l’érosion millénaire des roches calcaires qui la composent. Ces roches, formées principalement de restes d’organismes marins, ont été façonnées par des millénaires de pluie et de vent, créant finalement ce spectacle aquatique. L’eau qui alimente la cascade provient principalement des précipitations abondantes de la région, qui se frayent un chemin à travers la dense forêt tropicale avant de plonger dans la piscine naturelle aux eaux émeraude en contrebas.

Au coeur d’un écosystème unique

La forêt tropicale entourant la cascade abrite une biodiversité impressionnante. En marchant vers la cascade, les visiteurs peuvent être accueillis par les chants mélodieux du trogon à queue blanche ou apercevoir les traces laissées par les petits mammifères nocturnes de la région. La flore, quant à elle, est dominée par des espèces endémiques telles que le palmier royal et l’orchidée sauvage. L’humidité constante créée par les embruns de la cascade permet à une multitude de fougères et de mousses de prospérer, formant un tapis verdoyant qui contraste avec les eaux bleu-vert de la piscine.

Aventures et traditions locales

Pour atteindre cette merveille naturelle, l’aventure commence bien avant d’arriver à la base de la cascade. Plusieurs sentiers serpentent à travers la forêt, certains pouvant être empruntés à pied, tandis que d’autres, plus escarpés, sont souvent réalisés à dos de mule, une tradition locale qui remonte à plusieurs générations. Une fois arrivés, les plus courageux peuvent même se laisser tenter par une baignade rafraîchissante dans le bassin, bien que l’eau soit souvent fraîche, voire froide. Autour de la cascade, des kiosques tenus par des locaux offrent des produits artisanaux, des rafraîchissements et des mets traditionnels dominicains, permettant ainsi aux visiteurs de s’immerger pleinement dans la culture locale tout en profitant de la splendeur naturelle environnante.


5. Santo Domingo

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Les échos de la colonisation

Fondée en 1498 par Bartolomé Colomb, frère de Christophe Colomb, Santo Domingo est fière de sa désignation de plus ancienne ville européenne du Nouveau Monde. La Zona Colonial, ou Zone Coloniale, est l’épicentre historique de la ville, abritant un labyrinthe de rues pavées, de places pittoresques et de monuments emblématiques. L’un d’entre eux, la Fortaleza Ozama, est la plus ancienne forteresse militaire des Amériques, offrant une vue plongeante sur le fleuve Ozama. À quelques pas de là, on trouve la Cathédrale Primada de América, inaugurée en 1541, et considérée comme la plus ancienne cathédrale du continent.

Une fusion culturelle éblouissante

Santo Domingo est une ville de contrastes où les influences européennes, africaines et taïnos convergent pour former une culture dominicaine vibrante. Le Mercado Modelo est l’endroit idéal pour s’immerger dans cette effervescence culturelle. Avec ses étals débordant d’artisanat local, d’herbes médicinales et d’objets d’art, ce marché illustre la riche tapisserie culturelle de la nation. La musique est également au cœur de la vie dominicaine. Le merengue et la bachata résonnent dans les rues, invitant les locaux et les touristes à danser. Pour ceux qui cherchent à comprendre ces rythmes, le Museo del Hombre Dominicano retrace l’histoire des peuples autochtones et leur influence sur la musique et la danse dominicaines.

La gastronomie : un voyage des sens

La cuisine dominicaine, riche et savoureuse, est le reflet de son histoire multiculturelle. Des plats tels que le sancocho, une sorte de ragoût épais à base de viandes variées et de tubercules locaux, ou le mangu, une purée de plantains verts, racontent l’histoire des influences espagnoles, africaines et taïnos. Pour les amateurs de douceurs, le dulce de leche ou le majarete (un pudding à base de maïs) sont incontournables. Et pour accompagner ces délices? Rien de tel qu’un verre de Mamajuana, une boisson alcoolisée infusée d’herbes, souvent qualifiée de “viagra dominicain”. Pour une expérience culinaire complète, le marché de Agua y Sal est un incontournable, proposant des étals de fruits de mer frais, prêts à être dégustés sur place ou emportés pour une préparation maison.


6. Île de Catalina

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Un trésor géologique

L’Île de Catalina, d’une superficie d’environ 9,6 km², est un petit joyau niché dans la mer des Caraïbes, à quelques kilomètres au sud-est de la République dominicaine. D’un point de vue géologique, cette île calcaire se distingue par ses falaises abruptes, ses grottes souterraines et ses formations rocheuses. Elle s’est formée il y a des millions d’années grâce à l’accumulation de coraux et de coquillages. La nature calcaire du sol, combinée à un climat tropical, a façonné des terrains karstiques, présentant des phénomènes tels que des dolines et des résurgences.

Sanctuaire sous-marin

C’est sous l’eau que l’île de Catalina dévoile sa plus grande splendeur. Les eaux cristallines entourant l’île offrent une visibilité exceptionnelle, souvent supérieure à 30 mètres. Ces conditions idéales font de l’île un haut lieu de la plongée sous-marine. Le “Mur de Catalina”, une paroi verticale s’étendant de la surface jusqu’à une profondeur de 100 mètres, est un site de plongée prisé, abritant une biodiversité marine impressionnante. Coraux, gorgones, éponges multicolores et une multitude d’espèces de poissons peuplent ce lieu, offrant un spectacle sous-marin époustouflant. Les épaves englouties, témoins silencieux de naufrages, ajoutent un charme mystérieux à l’exploration sous-marine.

Éco-tourisme et conservation

Malgré sa petite taille, l’Île de Catalina est un exemple probant en matière d’éco-tourisme et de conservation. Le gouvernement dominicain, en collaboration avec diverses ONG, a mis en place des programmes pour préserver l’écosystème fragile de l’île. Les activités touristiques sont soigneusement régulées. Les zones de nidification des tortues, par exemple, sont strictement protégées et surveillées. Plusieurs espèces de tortues marines, dont la tortue verte et la tortue caouanne, viennent pondre leurs œufs sur les plages de l’île. De plus, des efforts sont constamment déployés pour sensibiliser les visiteurs à l’importance de la conservation. Des excursions éducatives sont organisées, mettant en avant la faune et la flore de l’île, et incitant les touristes à adopter une approche respectueuse de l’environnement. Ces efforts cumulés garantissent que l’Île de Catalina reste un paradis préservé pour les générations futures.


7. Casa de Campo

Casadecampo.com

Histoire et fondation d’un luxe tropical

Créé en 1975 sur plus de 28 000 acres de terrain, Casa de Campo, situé à La Romana, a su rapidement s’imposer comme l’une des destinations les plus prisées des Caraïbes. Sa création a été le fruit d’une vision de Charles Bluhdorn, fondateur de Gulf+Western, qui souhaitait transformer la vaste plantation de canne à sucre en une luxueuse retraite tropicale. La conception initiale, confiée à l’architecte italien Roberto Copa, a mis l’accent sur une fusion harmonieuse entre l’architecture moderne et les éléments naturels de la région, offrant ainsi une expérience immersive à ses visiteurs.

Des activités sportives pour tous les goûts

Casa de Campo est une ode aux amateurs de sports et de loisirs. Avec pas moins de trois parcours de golf de championnat conçus par Pete Dye, dont le célèbre “Teeth of the Dog” avec sept trous directement sur la mer des Caraïbes, le complexe est un paradis pour les golfeurs. Ce n’est pas tout : le centre équestre sophistiqué permet aux cavaliers de tous niveaux de profiter de balades pittoresques ou de leçons approfondies. Les amoureux de la mer ne sont pas en reste, puisque le complexe propose également un large éventail d’activités nautiques, du paddle au yacht, en passant par une école de voile de renom.

Culture et tradition à Altos de Chavón

L’un des joyaux de Casa de Campo est sans conteste Altos de Chavón, une reconstitution d’un village méditerranéen du XVIe siècle, perché surplombant le Rio Chavón. Ce village d’artistes a été conçu par Roberto Copa et le célèbre designer et cinéaste Charles Bluhdorn. Outre ses pavés et ses bâtiments historiques, Altos de Chavón abrite une école de design affiliée à la Parsons School de New York, offrant des programmes en mode, graphisme, et beaux-arts. L’amphithéâtre, d’une capacité de 5 000 places, a accueilli de grands noms de la musique tels que Frank Sinatra ou Carlos Santana. Le musée archéologique régional, quant à lui, présente une impressionnante collection d’artéfacts précolombiens, offrant aux visiteurs un aperçu de l’histoire riche et complexe de l’île.


8. Plage de Punta Cana

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Caractéristiques naturelles distinguées

La côte orientale de la République dominicaine se démarque par ses plages de sable blanc qui s’étendent à perte de vue, et parmi elles, celle de Punta Cana brille d’un éclat particulier. Le sable de cette plage provient de la décomposition des coraux, d’où sa texture douce et sa teinte pâle. Ce sable, couplé à l’eau cristalline de la mer des Caraïbes, donne à la mer cette nuance bleu-turquoise si distincte. Sur le plan géographique, la plage est abritée par une barrière de corail, garantissant une eau calme avec des vagues modérées, propices à la baignade.

Activités sous-marines et écosystèmes vibrants

Là où la plage de Punta Cana excelle véritablement, c’est dans ses offres de plongée. La barrière de corail, située à une distance nageable du rivage, abrite une multitude d’écosystèmes marins. En plongeant, on peut observer une variété de coraux, des gorgones et des éponges, offrant refuge à une myriade de poissons colorés, des poissons-perroquets aux mérous. Pour les plongeurs plus expérimentés, des excursions vers des épaves immergées sont proposées. Ces navires, reposant au fond de l’océan, ont été colonisés par la vie marine et offrent un spectacle saisissant de beauté et d’histoire.

Au-delà du rivage: une culture épanouie

Si la plage en elle-même est un joyau, les environs de Punta Cana ont également beaucoup à offrir. Imprégné d’un riche héritage taïno, le territoire alentour regorge de petites communautés locales où les traditions sont vivantes. Les marchés artisanaux foisonnent de produits locaux, du rhum dominicain aux sculptures en bois, témoins de l’artisanat raffiné de la région. Les fêtes locales, marquées par des danses comme le merengue et la bachata, offrent aux visiteurs un aperçu profond de la joie de vivre caribéenne. En s’aventurant un peu plus loin de la plage, on découvre ainsi une culture riche, prête à être explorée et appréciée.


9. Baie de Samana

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Un rendez-vous avec la nature tropicale

Nichée au nord-est de la République dominicaine, la baie de Samaná est reconnue pour ses merveilles naturelles d’une beauté à couper le souffle. Les eaux turquoise de l’Atlantique bordent cette presqu’île, offrant un littoral accidenté composé de petites criques isolées, de plages immaculées et de falaises abruptes. La région bénéficie d’un climat tropical humide, avec une température moyenne de 25°C, et d’un niveau de précipitations plus élevé entre mai et novembre. Ces conditions climatiques, combinées à la richesse des sols, ont favorisé la croissance d’une végétation luxuriante, dont de nombreuses espèces endémiques.

Ballet aquatique des cétacés

L’un des spectacles les plus impressionnants offerts par la baie de Samaná est, sans aucun doute, la migration annuelle des baleines à bosse. Entre janvier et mars, ces majestueux mammifères marins, venant des eaux froides de l’Atlantique Nord, convergent vers la baie pour se reproduire et mettre bas. Grâce à des réglementations strictes mises en place pour protéger ces créatures et leur habitat, les excursions d’observation sont réalisées de manière responsable, offrant aux visiteurs une chance inouïe d’assister à leurs danses aquatiques tout en préservant l’intégrité de leur environnement.

Cultures et traditions à découvrir

Outre ses richesses naturelles, la baie de Samaná est un creuset de cultures et d’histoires. Son passé est marqué par les influences taïno, espagnole et africaine. Les petits villages côtiers, comme Las Terrenas et Las Galeras, abritent des marchés locaux où artisans et producteurs dévoilent le meilleur de la culture dominicaine, des objets d’artisanat traditionnels aux saveurs culinaires exotiques. De nombreux sites archéologiques ponctuent également le paysage, témoins silencieux des civilisations passées. L’un des incontournables est la “Cueva del Agua“, une grotte où des peintures rupestres taïnos et des artefacts ont été découverts, offrant un aperçu fascinant de l’histoire précolombienne de la région.