Lorsqu’on foule le sol de Pékin, on ne peut s’empêcher d’être saisi par une sensation d’immensité, tant par la grandeur de la ville que par l’épaisseur de son histoire millénaire. Chaque coin de rue, chaque pierre semble être le gardien de secrets ancestraux et d’histoires épiques. La Cité interdite, au cœur de la ville, avec ses palais et jardins impériaux, est le symbole d’un patrimoine historique bien préservé, témoin de dynasties qui ont façonné non seulement Pékin, mais toute la Chine. Les amoureux d’architecture seront émerveillés par les lignes esthétiques des hutongs, ces ruelles étroites bordées de maisons traditionnelles chinoises qui offrent une incursion unique dans la vie quotidienne des habitants et une esthétique d’une profondeur historique incomparable.
S’immerger dans l’effervescence de Pékin, c’est aussi s’offrir une escapade culinaire hors du commun. Pékin invite les gourmets et les gourmands à un festival de saveurs inégalées, une cuisine riche en nuances, témoignant d’une maîtrise parfaite de l’art culinaire. Les fins palais seront ravis de déguster le célèbre canard laqué de Pékin, une spécialité dont la préparation est élevée au rang d’art, avec ses arômes délicats et sa chair tendre à souhait. La cuisine pékinoise ne s’arrête pas là ; elle offre une palette de saveurs aussi diverses que les quartiers de la ville, avec des plats savamment épicés, des soupes réconfortantes et des desserts qui surprennent par leur délicatesse. Une gastronomie qui se vit comme une véritable expérience sensorielle, une invitation à découvrir la Chine à travers ses saveurs, ses odeurs et ses textures.
Au-delà des monuments historiques et de la cuisine exceptionnelle, c’est la vitalité culturelle qui définit réellement Pékin. Les amateurs d’art contemporain seront comblés par le district de 798, un épicentre créatif où artistes et intellectuels de tous bords convergent pour créer et discuter, donnant vie à une véritable effervescence culturelle. Les parcs de la ville, véritables havres de paix, sont des lieux de rencontre privilégiés où les Pékinois pratiquent le Tai-Chi, jouent de la musique, ou débattent avec passion, reflétant une harmonie sociale cultivée sur des siècles de civilisation. En s’aventurant dans les différents quartiers de la ville, on découvre un Pékin vivant et vibrant, une ville qui a su, au fil des siècles, cultiver un dialogue constant entre tradition et modernité, et qui continue de se réinventer jour après jour.
Bien que Pékin ne manque pas de divertissements de toutes sortes, voici une liste de 8 activités parmi les plus intéressantes à faire dans la capitale chinoise.
1. Grande muraille de Chine
Un voyage dans le temps à travers les dynasties
Embarquez pour une aventure qui vous transportera à travers différentes dynasties qui ont façonné l’histoire millénaire de cette structure défensive unique. Construite initialement au VIIe siècle avant J.-C. et subissant des extensions et rénovations successives pendant les dynasties Ming et Qin, elle s’étire sur plus de 21 000 kilomètres, témoin imperturbable des changements dynastiques et des conflits historiques. En la parcourant, les visiteurs ont l’occasion d’admirer les différentes architectures et matériaux utilisés, du tamped earth (terre tassée) des premières dynasties aux briques robustes de l’époque Ming. Chaque tronçon possède ses spécificités : Badaling est l’un des plus restaurés et fréquentés, tandis que Simatai et Jinshanling offrent des perspectives plus sauvages et authentiques, avec des portions partiellement en ruine qui laissent transparaître l’histoire.
Des paysages panoramiques à couper le souffle
Le périple vous mènera à travers une diversité de paysages, chacun offrant un tableau vivant de la richesse naturelle de la Chine. Que ce soit les tronçons serpentant les montagnes abruptes, ceux qui traversent les plaines ou qui se perdent dans le désert, chaque portion offre un spectacle visuel différent. Le tronçon de Mutianyu, entouré de forêts denses et de montagnes, offre sans doute les panoramas les plus impressionnants, idéal pour les photographies. Prévoyez des haltes pour apprécier pleinement la vue qui s’offre à vous depuis les nombreuses tours de guet, espacées d’environ 200 mètres chacune, et offrant un point de vue unique sur les environs.
Préparation et conseils pour une expérience inoubliable
Pour profiter pleinement de cette expérience unique, une préparation méticuleuse s’impose. Il est conseillé de choisir le tronçon à visiter en fonction de votre condition physique et de vos attentes : certains sont plus accessibles et aménagés, d’autres offrent un parcours plus sportif et moins restauré. Le port de chaussures confortables est impératif, étant donné les surfaces irrégulières et les pentes parfois raides qui vous attendent. Pensez aussi à vous munir d’eau et de collations, même si vous trouverez des vendeurs ambulants le long de la route. Enfin, privilégiez les visites hors saison pour éviter la foule et profiter d’un moment plus paisible. Prenez le temps de vous imprégner du lieu, de son histoire et de la sérénité qui s’en dégage, pour un voyage qui marquera votre mémoire à jamais.
2. Cité interdite
Un héritage architectural inestimable
Au cœur de la capitale chinoise se dresse un joyau architectural qui a traversé six siècles, abritant deux dynasties impériales, les Ming et les Qing. Le trésor le plus impressionnant de ce lieu est peut-être la “Cité pourpre interdite”, un sanctuaire au centre du complexe que l’on croyait être l’axe du monde lors de sa construction. Les 980 bâtiments survivants s’étendent sur 180 acres, un témoignage de l’extraordinaire maîtrise artisanale des époques passées, avec une profusion de palais, pavillons et salles ornées d’une manière somptueusement détaillée. Les couleurs dominantes sont le rouge et le jaune, représentant respectivement le bonheur et le pouvoir royal. En outre, le lieu est agrémenté de plus de 8000 pièces exquises d’art ancien chinois, offrant une fenêtre précieuse sur l’histoire profondément enracinée de la culture chinoise.
Les jardins impériaux
Non loin des splendeurs architecturales, les jardins impériaux offrent un contraste apaisant avec leurs coins paisibles de nature impeccablement entretenue, un lieu de réflexion et de contemplation pour les empereurs d’autrefois. Chaque élément du jardin a été méticuleusement pensé, de la disposition des rochers, symboles de stabilité et de longévité, aux divers points d’eau qui apportent une sensation de tranquillité. Ici, les visiteurs peuvent admirer une variété de plantes, y compris d’anciens arbres bonsaïs, chacun portant en lui une partie de l’histoire de la Chine. Les pavillons et kiosques dispersés dans le jardin offrent des opportunités pour le repos et la méditation, donnant aux visiteurs une chance de se connecter avec la profonde sagesse et la philosophie incorporées dans chaque aspect du design.
Une exploration à travers les dynasties
Pour compléter l’expérience, une série de musées et d’expositions au sein du complexe offrent un regard approfondi sur l’histoire tumultueuse et fascinante qui a animé ces murs. Des histoires de trahisons royales, d’amours interdites et de complots politiques sont contées, permettant de mieux comprendre la vie à la cour impériale. Le musée du Trésor, par exemple, révèle des pièces d’or et d’argent, des bijoux et d’autres objets précieux utilisés quotidiennement par la royauté. Une autre section dévoile une collection remarquable de céramiques, une représentation tangible de l’évolution de l’art de la poterie à travers les dynasties. Pour une expérience plus spirituelle, le Pavillon de l’Harmonie Préservée propose une série de reliques bouddhistes qui apportent une dimension sacrée à ce lieu déjà mystique. Chaque exposition sert à enrichir le récit global, transformant une simple visite en un voyage profondément enrichissant à travers l’histoire et la culture chinoises.
3. Parc Beihai
Un havre de sérénité impériale
Au cœur de la trépidante capitale chinoise, cette oasis de paix a une histoire riche qui s’étend sur près d’un millénaire, ayant servi de jardin impérial pour les dynasties Yuan, Ming et Qing. La conception du parc s’inspire de la poésie chinoise classique, créant un paysage qui semble tout droit sorti d’une estampe ancienne. Le parc est centré autour du lac Beihai, une étendue d’eau artificielle créée sous la dynastie Tang, et qui abrite la célèbre Île de Jade, accessible via un pont somptueusement décoré de neuf arches. Sur cette île se dresse la non moins célèbre Tour Blanche, un stupa du style tibétain érigé au début du XVème siècle et qui se dresse majestueusement à 35,9 mètres de hauteur, offrant une vue panoramique imprenable sur les environs.
Les joyaux horticoles et architecturaux du parc
En déambulant dans les allées sinueuses du parc, les visiteurs seront frappés par l’harmonie qui règne entre l’architecture et la nature. Des pavillons et des halls pittoresques parsèment le paysage, dont le Hall de la longévité remarquable et le Pavillon de la purification de l’âme qui incarne la sérénité. En explorant plus loin, on découvre des jardins exquis peuplés de plantes indigènes et d’espèces importées, offrant une floraison échelonnée tout au long de l’année. Le parc est aussi le domicile de vieux arbres, dont certains ont plus de 800 ans, créant un véritable musée vivant de la botanique. Les bassins de lotus sont particulièrement célèbres, offrant un spectacle magnifique lorsque les fleurs sont en pleine floraison, et créant un parfum envoûtant qui flotte dans l’air.
Une expérience culturelle inégalée
Outre son écrin naturel et architectural, le parc est un véritable haut lieu de la culture chinoise. Les amateurs d’art apprécieront la Galerie d’art de la Cloche Ronde qui accueille régulièrement des expositions d’artistes contemporains chinois. Les passionnés d’histoire, quant à eux, seront captivés par les sculptures antiques et les reliques qui sont dispersées à travers le parc, témoignant de sa longue histoire. Le parc est aussi un lieu vibrant de la culture vivante; il est courant de voir des locaux pratiquer le tai-chi à l’ombre des arbres séculaires, d’assister à des représentations impromptues d’opéra de Pékin, ou de voir des calligraphes exercer leur art près des étangs. Il offre ainsi une expérience immersive, permettant aux visiteurs de s’immerger dans la culture pékinoise dans toute sa richesse et sa diversité.
4. Place Tian’anmen
Une immersion dans l’architecture impériale
D’une superficie de 440 000 mètres carrés, cette place est l’une des plus grandes du monde, reflétant l’ampleur et la grandeur des dynasties passées. Autrefois le cœur du palais impérial, ses vastes étendues sont bordées de monuments et d’édifices majestueux. Le Musée national de Chine, à l’est, renferme une collection d’artefacts qui retracent les millénaires d’histoire chinoise, tandis que le Grand Palais du Peuple à l’ouest, avec ses colonnes corinthiennes et ses toits d’or, sert de lieu de rassemblement politique. Au nord se trouve la Porte de la Paix Céleste, imposant portail qui donne accès à la Cité Interdite, autrefois résidence des empereurs chinois.
Échos d’événements marquants
La place n’est pas seulement un témoin silencieux de la grandeur impériale, mais aussi de moments décisifs dans l’histoire moderne de la Chine. En 1949, c’est ici que Mao Zedong a proclamé la naissance de la République populaire de Chine, marquant le début d’une nouvelle ère pour le pays. Plus récemment, en 1989, la place a été le théâtre de manifestations étudiantes majeures, demandant des réformes démocratiques et la fin de la corruption. Bien que ce chapitre soit sensible dans les annales chinoises, il est indéniable que la place détient une signification profonde pour la nation, étant un carrefour où le passé rencontre le présent.
Symboles et cérémonies
Malgré son importance historique et politique, la place n’est pas dénuée de beauté et de symbolisme culturel. Au centre trône le Monument aux Héros du Peuple, une obélisque de granit qui rend hommage à ceux qui ont donné leur vie pour la révolution communiste. Chaque matin, une cérémonie du lever du drapeau a lieu, où des soldats en uniforme marchent au pas cadencé pour hisser le drapeau chinois, un spectacle qui attire des milliers de visiteurs et de locaux. À l’aube et au crépuscule, la place s’anime, avec des cerfs-volants colorés qui dansent dans le ciel et des habitants qui profitent de la vastitude du lieu pour se promener ou pratiquer des exercices matinaux, faisant de ce lieu emblématique un espace vivant au cœur de la capitale chinoise.
5. Espace 798
Un passé industriel réinventé
L’origine de ce lieu, maintenant haut lieu artistique, se trouve dans les entrailles de l’industrialisation du XXe siècle. À l’origine, c’était un complexe d’usines créé dans les années 1950, s’étendant sur une superficie de 0,6 kilomètre carré. Son architecture, caractérisée par une combinaison de structures modernistes allemandes et d’éléments de conception soviétiques, lui confère une allure distincte. Les hauts plafonds, les vastes entrepôts et les vastes espaces ouverts de l’usine ont été idéaux pour une transformation ultérieure en galeries et studios d’art.
La renaissance artistique
Ce qui était autrefois le cœur industriel de Beijing est maintenant un épicentre de créativité. Dans les années 2000, les artistes locaux et étrangers ont commencé à investir dans ces espaces désaffectés, attirés par les vastes étendues intérieures et le caractère brut du lieu. Rapidement, ces espaces ont été transformés en studios, galeries et lieux d’exposition. Aujourd’hui, on y trouve plus de 400 organisations culturelles, des galeries d’art contemporain renommées aux ateliers indépendants d’artistes émergents. De plus, de nombreuses installations artistiques monumentales trouvent leur place dans les allées et les recoins, rendant chaque visite unique.
Un lieu de convergence culturelle
Si l’art est sans aucun doute l’attraction principale, l’offre culturelle de ce quartier s’étend bien au-delà. Les espaces de l’ancienne usine accueillent aujourd’hui une diversité d’activités, des défilés de mode aux concerts underground. Les cafés branchés, les librairies spécialisées et les boutiques de design parsemés entre les galeries offrent aux visiteurs une expérience multidimensionnelle. C’est également un lieu de prédilection pour les festivals et les événements, tels que le Festival du Film de Beijing et diverses expositions internationales, faisant du quartier bien plus qu’une simple galerie à ciel ouvert, mais un véritable carrefour de créativité et de culture.
6. Temple de Confucius de Pékin
Architecture ancienne et complexe
Le premier regard porté sur ce site emblématique révèle une maîtrise architecturale qui reflète l’importance de Confucius dans la société chinoise. Construit en 1302, ce temple s’étend sur plus de 20 000 mètres carrés, articulé autour d’une série de cours et de pavillons qui guident le visiteur dans une progression spirituelle et physique. Les arches en pierre détaillées et les toits courbés, ornés de tuiles de couleur verte, sont typiques de l’architecture des Ming et des Qing. Le Dachengmen, ou la porte de la Grande Accomplissement, sert d’entrée principale, conduisant à la Dacheng Hall, la pièce maîtresse du temple, qui abrite une statue imposante de Confucius.
L’importance culturelle et éducative
Depuis sa création, ce lieu a été le centre de l’éducation confucianiste à Pékin. Juste à côté du temple se trouve la Guozijian, l’académie impériale, qui fut pendant des siècles le lieu d’apprentissage le plus prestigieux de Chine. L’importance du site ne se limite pas à sa fonction éducative : c’est aussi un lieu de célébration des rituels confucéens. Chaque année, des cérémonies sont organisées pour honorer Confucius, rassemblant érudits, étudiants et citoyens. À l’intérieur du temple, on peut également admirer des stèles, certaines remontant à la dynastie Yuan, qui détaillent les noms des jinshi, érudits d’élite, renforçant ainsi la valeur éducative du site.
Un voyage à travers les objets précieux
L’exploration du temple est également une immersion dans un trésor d’objets historiques. La Forêt des Stèles, par exemple, est une collection impressionnante de plaques de pierre gravées, offrant un aperçu de la calligraphie chinoise à travers les âges. À cela s’ajoute une collection de 198 tablettes en pierre où sont inscrits les classiques confucéens, qui ont été utilisés pour l’enseignement des étudiants. De plus, les visiteurs peuvent admirer des instruments de musique anciens utilisés lors des cérémonies en l’honneur de Confucius, ainsi que des fresques et des sculptures détaillées qui illustrent les enseignements et les principes du grand philosophe. Ces objets, tout en étant esthétiquement plaisants, servent également de témoins matériels de l’importance de la philosophie confucéenne dans la culture chinoise.
7. Palais d’Été
L’écho des dynasties
Le Palais d’Été, construit initialement au XIIe siècle sous la dynastie Jin, témoigne des élégances de plusieurs dynasties chinoises. Reconstruit, agrandi et embelli sous le règne de l’empereur Qianlong au XVIIIe siècle, il a survécu aux ravages de plusieurs guerres, y compris la désastreuse invasion des Alliés en 1900. Ce qui est remarquable, c’est la fidélité avec laquelle il a été restauré après chaque épreuve. À l’intérieur, chaque pavillon, chaque corridor, chaque jardin est imprégné d’histoires des empereurs et impératrices qui ont autrefois foulé ses sols.
Architecture et art du jardinage
S’étendant sur près de 3 kilomètres carrés, cette splendeur architecturale est un exemple magistral du jardin impérial chinois. La conception est basée sur une harmonie naturelle, cherchant à recréer les paysages naturels par des moyens artificiels. La pièce maîtresse est le grand lac Kunming, inspiré par le lac de l’Ouest à Hangzhou. Autour de ce lac, d’imposantes structures comme le Temple de la Dispersion des Nuages et le Pavillon de la Brise Fraîche se dressent fièrement, démontrant la maîtrise de l’art architectural de la Chine ancienne. Sans oublier la Longue Galerie, une structure couverte de près de 800 mètres de long, ornée de milliers de peintures détaillées représentant des mythes, des légendes et des histoires historiques.
L’âme culturelle et spirituelle
Le Palais d’Été n’était pas simplement un lieu de repos pour la famille impériale, c’était aussi un centre de la culture et de la spiritualité. De nombreux arts, tels que la calligraphie, la peinture et la poésie, étaient pratiqués ici. Les empereurs y accueillaient des érudits, des artistes et des moines bouddhistes pour des discussions intellectuelles et des débats. L’une des caractéristiques remarquables est le jardin de l’Harmonie et de la Lumière, un espace conçu spécialement pour que l’empereur puisse s’adonner à la calligraphie et à la méditation. Cette dimension culturelle confère à ce lieu un aspect sacré, le distinguant d’un simple palais ou jardin.
8. Dumplings et baozis
L’art culinaire derrière le mets
La dégustation de dumplings et de baozis à Pékin est bien plus qu’une simple expérience gustative, c’est un voyage dans l’histoire et la culture culinaire de la Chine. Ces délices, faits de pâte fine ou épaisse et farcis de divers ingrédients, sont des héritages de générations de savoir-faire. Le processus de préparation des dumplings, par exemple, nécessite un doigté précis : la pâte est roulée en petits cercles, qui sont ensuite farcis à la main. Les baozis, en revanche, sont souvent plus gros et sont généralement cuits à la vapeur dans des paniers en bambou, ce qui leur donne cette texture moelleuse à l’extérieur et succulente à l’intérieur.
Une palette de saveurs en une bouchée
La véritable magie réside dans la variété de saveurs et de textures que ces petites poches peuvent offrir. Les farces des dumplings varient : porc épicé, crevettes fraîches, légumes croquants ou même des versions sucrées avec de la pâte de haricots rouges. Chaque bouchée peut être une surprise pour les papilles. Quant aux baozis, ils sont souvent garnis de viande mijotée ou de légumes sautés. Le plus important est la sauce d’accompagnement, généralement un mélange de sauce soja, de vinaigre noir et d’huile de sésame, qui ajoute une profondeur de goût et complète parfaitement le plat.
Au cœur de la scène locale
Déguster ces mets à Pékin n’est pas seulement une affaire de goût, c’est aussi une immersion dans la vie locale. Les petites échoppes et les kiosques de rue offrent souvent les expériences les plus authentiques. Ici, au milieu des fumées et des vapeurs, les habitants se pressent pour commander leurs favoris, échanger quelques mots avec le vendeur, ou simplement s’asseoir et savourer le moment. C’est un rituel pour beaucoup : un moment de détente avant de reprendre le rythme effréné de la ville. Et en tant que voyageur, s’arrêter dans l’une de ces échoppes, c’est embrasser pleinement la culture pékinoise, en se délectant de chaque bouchée.